800 000 kilomètres pour une Mitsubishi Mirage bien aimée

En 2014, Peter Halbersma, un technicien en électronique canadien de 67 ans, a acheté une Mitsubishi Mirage flambant neuve pour son faible prix et son efficacité énergétique. Offert au prix de 10 000 dollars et permettant une bonne économie de carburant, ce modèle semblait être un choix pratique pour quelqu’un qui parcourt de longues distances. Mais il ne s’attendait pas à ce que la voiture fasse partie de l’histoire de sa vie. Aujourd’hui, avec plus de 800 000 kilomètres au compteur, la Mirage de M. Halbersma a dépassé toutes les attentes.

M. Halbersma parcourt 80 000 kilomètres par an, utilisant la Mirage pour ses déplacements quotidiens entre Toronto, Niagara Falls et Oakville. Il attribue à l’entretien régulier le mérite d’avoir maintenu la voiture en état de marche.

« Je change l’huile tous les 8 000 kilomètres. Je n’aid remplacé les bougies d’allumage que deux fois », explique-t-il.

Une décision prise dans les premiers jours de la propriété a également joué un rôle clé.

« Lorsque j’ai acheté la voiture, le concessionnaire n’avait pas le filtre à huile d’origine », explique M. Halbersma. « On m’en a donné un pour la Mitsubishi Lancer à la place. Le moteur fonctionnait plus silencieusement avec le filtre de la Lancer, je l’ai donc conservé. Il améliore l’écoulement de l’huile et je l’utilise depuis lors. »

Cela ne veut pas dire que sa Mirage n’a pas connu son lot de réparations. La transmission manuelle a été remplacée à plusieurs reprises. Mais M. Halbersma, qui connaît sa voiture sur le bout des doigts, a appris à s’occuper lui-même de ces réparations.

« La Mirage est facile à entretenir. Je peux remplacer les pièces sans trop de problèmes », explique-t-il.

La voiture a fait ses preuves sur les routes canadiennes difficiles. M. Halbersma l’utilise tout au long de l’année, conduisant dans des conditions hivernales difficiles sans hésitation.

« Elle s’adapte sans problème à la neige profonde. Je l’ai même conduite sur des pistes de motoneige non déneigées pour aller pêcher », mentionne-t-il. « Tant qu’elle est équipée de bons pneus d’hiver, elle est stable et fiable. »

L’un des voyages les plus mémorables de M. Halbersma a été un déplacement en Nouvelle-Écosse pour une urgence familiale. Confronté à la nécessité de parcourir rapidement une longue distance, il a préféré sa Mirage à l’avion. « Je savais que la voiture me permettrait d’arriver à destination sans problème. Elle ne me laisse jamais tomber sur la route. »

En raison des 800 000 kilomètres et plus parcourus avec le moteur d’origine, de nombreuses personnes demandent à M. Halbersma pourquoi il ne passe pas à un véhicule neuf. Sa réponse est simple.

« Je continue à bénéficier d’une excellente économie de carburant. J’ai des moteurs de rechange au sous-sol. Je sais comment le réparer moi-même, alors pourquoi le remplacerais-je? »

Sa loyauté envers la Mirage s’étend à sa famille. Il a acheté à sa fille une Mitsubishi Mirage rose, qu’elle adore. Lorsque cette voiture a besoin de réparations, Peter intervient pour résoudre les problèmes, une tâche qui lui plaît.

« Elle est si facile à réparer. Ma fille a même démonté la console centrale un été pour la nettoyer et la remonter. »

Le kilométrage de la voiture surprend souvent les amis, les mécaniciens et même M. Halbersma luimême.

« Lorsque les gens entendent parler des 800 000 kilomètres, ils n’y croient pas. Ils sont sous le choc », affirme-t-il. « Honnêtement, je le suis moi aussi. Je ne m’attendais pas à ce que la voiture dure aussi longtemps. »

Avec plus de trois quarts de million de kilomètres derrière lui, M. Halbersma est fidèle à la marque au triple diamant.

« Je n’achèterai jamais une voiture d’une autre marque. Même si vous me la donniez, je n’en voudrais pas. »